Acheter certains médicaments en ligne : une solution face aux déremboursements de la Sécu ?

Publié le par Paul Bordy

Les déremboursements continuent

secuLe but pour la Sécurité sociale : économiser 2,4 milliards d'euros. Autant dire que son budget 2011 ne fera pas de cadeaux aux français. Le taux de remboursement pour nos chers médicaments à vignette bleue (tels que Spasfon et Smecta) pourrait chuter de 35 à 30 voire 15%. On pourrait se demander quels sont les critères retenus pour juger que ces 200 médicaments offrent un service médical moins important ? Quant’ aux prothèses, pansements et autres seringues, ils verront leur prise en charge baisser de 65% à 60%.

 

La consultation de votre médecin généraliste passera de 22 à 23 euros dès le 1er Janvier 2011. L’augmentation du forfait hospitalier sera une autre occasion de mettre votre main à la poche. Pour les actes coûteux, le seuil de déclenchement de votre participation forfaitaire de 18 euros va augmenter. En-dessous de ce seuil, vous aurez à payer 20% du prix de l'acte. Pour un acte facturé 110 euros, vous débourserez désormais 22 euros contre 18 auparavant. Et les patients en affection longue durée ne bénéficierons plus d’une prise en charge systématique de leurs dépenses de transports.

 

Les mutuelles vont suivre

Ne vous attendez pas pour autant à un soulagement côté mutuelles. Face à de telles mesures, leurs cotisations pourraient augmenter jusqu’à 10%, tout simplement parce qu’elles devraient continuer à prendre en charge ces médicaments à vignette bleue (tout comme elles l’avaient fait pour les vignettes orange début 2010), mais qu’elles n’ont pas le droit d’être en déficit. Aujourd’hui, 5 millions de Français n’ont pas de complémentaire santé, ce qui ne va pas s’arranger quand bien même le plafond de l'aide à l'acquisition serait revalorisé. Rappelons qu’en 2009, près d'un quart des Français ont renoncé à se soigner, un chiffre qui avait doublé rien qu’en un an.

 

Les mutuelles elles-mêmes pourraient adopter un remboursement des médicaments à plusieurs vitesses, en fonction de leur utilité médicale. La CNIL vient en effet d’autoriser la Mutualité française à accéder aux informations de la Haute Autorité de santé sur le "service rendu" des médicaments. Le but : « arrêter de rembourser à l’aveugle » pour limiter l’envolée du coût des contrats. La Haute Autorité de santé est un organisme d'expertise scientifique public et indépendant de l'État, de l'Assurance Maladie et de l'industrie pharmaceutique, et dont la mission principale est d'évaluer l'utilité des médicaments. Avant 2007, les mutuelles n’avaient aucune visibilité sur les médicaments achetés par leurs propres adhérents. Depuis, les mutuelles envisagent un nouveau système de remboursement, afin de ne plus rembourser à un taux élevé des médicaments peu efficaces. Le tout est de savoir si ces économies profiteront aux adhérents…

 

Un engouement croissant pour les médicaments en ligne

Les français sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à investir la toile pour leur achats de médicaments. C’est particulièrement vrai pour les traitements dits de « confort de vie », dont ils n’attendent de toute évidence aucun remboursement en passant par leur médecin traitant.

  

Acheter ses médicaments sur internet peut en effet présenter certains avantages : le gain de temps n’est pas négligeable, car cela nous évite et la salle d’attente de notre médecin et la queue à la pharmacie. Une pharmacie où d’ailleurs certains patients attendraient plus de discrétion. Imaginez une boîte de Viagra négligemment pausée sur le comptoir par une jeune pharmacienne sous les yeux des 10 clients qui attendent leur tour… il y a de quoi rebuter plus d’un patient. Quelques cliniques en ligne garantissent des traitements authentiques fournis sur prescription médicale de leur propre médecin avec le bénéfice d’une totale confidentialité, et dans ce cas là la discrétion n’est pas un luxe. euroClinix tient le haut du pavé dans ce domaine.

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